Ces huit jours passés au Québec ont été riches en rencontres et en découvertes. La diversité des missions et fonctions des personnes rencontrées a contribué à l’émergence d’une vision globale des enjeux principaux du développement de la ville de Québec et dans une moindre mesure de celle de Montréal.

Les interventions de multiples acteurs de l’aménagement et de la vie économique (la Ville de Québec, l’Ecole Supérieure d’Aménagement de territoire et de Développement régional de l’Université Laval, la Commission de la Capitale Nationale de Québec, le Conseil de Bassin de la Rivière Montmorency, le Conseil Local de Développement de l’Ile d’Orléans, l’Institut d’Urbanisme de Montréal, la Communauté Métropolitaine de Québec) mais aussi les rencontres avec des artisans et des habitants de Québec ont aidé à appréhender les problématiques économiques, sociales et environnementales auxquelles sont confrontées les villes visitées.

Le mode de développement spatial québécois (voire canadien) contraste avec le nôtre. Le plus flagrant est l’étalement urbain sans maîtrise apparente. Les pavillons sont ainsi implantés du centre-ville à la périphérie. Ce mode d’urbanisation est lié à la présence d’infrastructures routières de grande envergure. Dans le même temps, le centre-ville de Québec est le lieu d’implantation des grands buildings, appartenant aux instances décisionnelles québécoises, qui cohabitent avec des bâtiments plus traditionnels  de taille plus modeste.

Le vieux Québec rappelle que cette ville a été la première fondée au Canada il y a 400 ans. Les rues y sont plus étroites, les maisons accolées, les bâtiments patrimoniaux nombreux. Tout cela n’est pas sans rappeler le centre-ville de la plupart des agglomérations françaises.

Tout ceci contribue à faire de Québec une ville aux multiples facettes urbanistiques.

Mais il faut relativiser car le Québec est une terre de grands espaces et les québecois sont très attachés à leur cadre de vie et apprécient de trouver la pleine nature à moins de 20 minutes en voiture.