Comparaison des universités québecoises et chinoises
Il est intéressant de comparer les universités d’Amérique du nord avec les universités chinoises.
La première chose est que, en général, elles sont toutes composées d’un grand campus dans un périmètre défini qui est souvent très vaste. A contrario les universités chinoises ont toutes un mur autour du périmètre du campus, ce qui est une particularité chinoise dans le monde. Est-ce pour une raison de sécurité ou une différence de culture ? La culture explique éventuellement la fonction du mur car, en Chine, depuis leur création, les universités sont considérées comme une « tour d’ivoire » pour leur pureté et leur aspect noble, et ainsi le mur protège cet espace. En revanche, l’université occidentale a la volonté de s’intégrer dans la société.
Le deuxième point est que l’université Laval ne décore pas son campus. Il n’est pas très original de regarder toujours des gros blocs tous identiques. Il manque de la variété. L’université chinoise quant à elle est plus variée et plus dense.
Le troisième point concerne l’équipement de l’université Laval. Celui-ci est plus avancé que ceux que l’on peut retrouver dans une université chinoise, surtout le centre sportif en salle.
Il ne faut pas oublier le couloir sous-terrain qui lie quasiment tous les bâtiments de l’université. Ce couloir facilite beaucoup le déplacement pour les personnes en hiver. On retrouve le même climat qu’au Québec dans une université chinoise située au nord-est où il fait très froid en hiver. Peut être serait-ce un bon exemple afin de tester si un couloir similaire s’adapterait à l’université chinoise. De la même manière, la ville sous-terraine de Montréal est vraiment étonnante.
Néanmoins, une question se pose, quelle utilisation est faite de ces couloirs en d’autres saisons, surtout en été. Sont-ils fermés ou ouverts ?
Par rapport aux villes françaises, européennes ou même chinoises, la ville de Québec ou nord américaine plus largement, est plus étendue. Néanmoins, l’étalement urbain est devenu un phénomène commun dans le monde, il est logique qu’il soit plus intensif au Québec, puisqu’ils ont d’immenses terrains par rapport à leur population. De plus, le niveau de développement détermine la fréquence d’utilisation des voitures individuelles.
Cependant, la ville chinoise doit suivre un chemin d’urbanisation plus dense et plus compacte à cause de son terrain agricole relativement limité. Par conséquent, la densité détermine que le citoyen chinois n’a pas la possibilité d’avoir recours à la voiture comme les européens et surtout les Québécois.
Wei HAO