Voyage d’étude au Québec 2009

Le Québec est une province de l’Est du Canada, c’est la province ayant le plus grand territoire (1 667 441 km²) et il occupe le deuxième rang en population du Canada (7 744 530 habitants). C’était l’une des quatre provinces fondatrices de la Confédération canadienne en 1867. C’est aussi la province avec la deuxième plus grande économie, après l’Ontario.

Provinces et territoires canadiens

Source : www.horizon-virtuel.com

Cet article a été rédigé le mardi 10 mars 2009 à la suite de la présentation de M. Willem FORTIN de l’ESAD, que nous voulions remercier chaleureusement pour son accueil.

La ville de Québec est la capitale du Québec et chef-lieu de la région administrative de la Capitale-Nationale. Le Parlement du Québec y siège avec la plupart des institutions provinciales.

Arrondissements de Québec et municpalités proches

Source : http://fr.wikipedia.org

Histoire du Québec

Québec est la première ville française implantée sur le continent américain. Elle a été créée par Samuel de Champlain en 1608. Cependant, les historiens ont des doutes sur le fait que Champlain soit véritablement à l’origine de la ville et l’attribueraient à l’un de ses collaborateurs. Le Québec a toujours été occupé par les colons français, depuis cette date.

En 1759, la ville de Québec a subi une attaque de la part de l’armée anglaise. Cette bataille c’est déroulée sur les plaines d’Abraham. En 1763, le traité de Paris entérine la domination des Anglais et le territoire est alors cédé à l’Angleterre.

A cette domination militaire, il faut ajouter un contexte particulier de pression démographique anglophone sur la population francophone. En effet, la partie anglophone située sur la côte Est comptait pas moins d’un million d’habitants alors que la partie francophone, nettement plus étendue (province du Québec, secteur des Grands Lacs et vallée du Mississipi) possédait une densité faible (10000 colons français).

Sous la domination anglaise, la ville de Québec, et notamment son port, a été un point stratégique majeur. En effet, le bois nécessaire à la création de la flotte anglaise durant les guerres napoléoniennes transitait essentiellement par ce biais. En 1867, la confédération canadienne prend naissance avec la signature d’un traité par la reine Victoria. C’est à cette date que les provinces actuelles voient le jour.

L’histoire de la ville de Québec a été fortement influencée par les catastrophes qui s’y sont déroulées, notamment les incendies. En effet, les habitations construites essentiellement en bois du Québec ont brulé à plusieurs reprises :

- 1845 : quartier Saint-Jean (1300 maisons)

- 1876 : quartier Saint-Jean-Baptiste (500 maisons)

- 1889 : quartier Saint-Sauveur (500 maisons)

La lutte contre les incendies est donc passée par la reconstruction du bâti avec des normes concernant la séparation des maisons mitoyennes (mise en place de murs en pierre) et l’élargissement des voies de communication permettant aux secours d’accéder plus facilement.

D’un point de vue de l’aménagement territorial, les communes limitrophes à la ville de Québec ont connu une série de fusions municipales. L’arrondissement de La Cité est constituée du centre ancien de Québec, ce qui explique les limites irrégulières de la zone (62 000 habitants dans cet arrondissement). Les nouveaux arrondissements de Québec (anciennes communes limitrophes) possèdent des limites extrêmement géométriques. Ce découpage est le signe d’une urbanisation récente sous forme de banlieues périurbaines étalées. Depuis les récentes fusions, la population de la ville atteint près de 500 000 habitants pour une superficie de 468 km² ; soit environ 1000 habitants au km². Les secteurs en blanc sur la carte ci-dessous sont enclavés dans la ville de Québec. Ils correspondent soit à des zones autonomes gouvernées par les populations autochtones, soit à des communes qui n’ont pas souhaité participer à cette fusion.

Sur la monnaie canadienne (le dollar canadien) figure le portrait de la reine d’Angleterre. En dépit du fait que le Canada est indépendant depuis1918, l’Angleterre garde un pouvoir tout relatif. Un gouverneur anglais, nommé par le parlement canadien, exerce par délégation les pouvoirs de chef d’Etat en entérinant les nominations de ministres et en signant les décrets de promulgation des lois. Toutefois, ne s’étant jamais opposé à aucun gouvernement, le rôle et l’utilité du gouverneur général sont de plus en plus discutés.

La reine Élisabeth II proclame l’ouverture des Jeux de la XXI^e Olympiade (Montréal, 1976)